GRAND VEYMONT.....................................................
(Avec René, mon père -Point culminant du Vercors - 2341 m)1......................)........
|
|
6 heure 30 - 5 degrés : La longue marche commence. La silhouhette du grand Veymont se dessine à l'horizon. |
|
Après deux heures d'approche, au pied de la montagne nous quittons le sentier central pour commencer notre ascension sauvage. Recherche d'itinéraire. |
|
Tout se passe bien, les premiers ressauts ont été surmontés sans problèmes...René a une pêche d'enfer. |
|
Arrivée sur les alpage de l'étage alpin : nous montons en diagonale en direction du sommet. |
|
La faune est omniprésente dans cette itinéraire improbable ou personne ne passe...
Dans le premier ravin que nous devons traverser, un troupeau de 6 étagnes se rafraîchit près d'un des derniers névés...
|
|
Deuxième ravin : passage du petit névé. |
|
Le deuxième et dernier ravin est franchi... |
|
Au loin dans la forêt des hauts plateaux, le chemin que l'on a emprunté pour l'approche se dessine nettement. |
|
Une étagne solitaire nous regarde de l'autre rive du ravin. |
|
Une autre salue notre arrivée au sommet. |
|
Hommes et animaux, nous sommes tous fascinés par le paysage que nous offre la grande barrière est du Vercors. |
|
Vue imprenable sur la face Nord Ouest du fascinant Mont Aiguille : Le "mont inaccessible". |
|
Au loin, le Dévoluy... |
|
Une étagne et son éterle se jouent de la verticalité... |
|
Trois planeurs nous surprennent, ils passent au ras des falaises, puis deux d'entre eux tournent autour du petit Veymont en rasant le col, des fous ! Je ne pense à prendre mon appareil que lorsque l'un deux s'éloigne au dessus du Mont Aiguille. J'aide le garde de la réserve (avec qui nous avons sympathisé au sommet) à les identifier en relevant leur immatriculation grâce à nos jumelles. Ils savent bien que le survol de la réserve n'est autorisé qu'à 300 m du sol, ils se moquent complètement des règles qui préservent la faune de cet endroit exceptionnel. Quand ils reviennent prendre une pompe thermique au dessus de nous, nous réussissons à les identifier, ils s'expliqueront devant le procureur qui, en plus de l'amende, suspendra certainement leur licence de vol. Deux d'entre eux sont allemands. (Des planeurs allemands au dessus du Vercors...que de mauvais souvenirs ! )
Quelques heures plus tard, un planeur disparaissait sur le Vercors, il a été retrouvé dimanche après 24 heures de recherches : bilan 1 mort, 1 blessé grave.
|
|
Nous commençons la descente par le sentier vers le pas de la Ville, une étagne pose sur fond de massif des écrins. |
|
Dés le pas de la ville atteint, nous quittons le sentier pour poursuivre notre périple par pierre blanche vers le pas de la Posterle dans l'espoir de trouver Aurélie, mon amie bergère et son troupeau. J'ai pu la joindre du sommet par radio HF grâce à Guy, le garde de la réserve, mais elle est très loin de notre itinéraire, si elle n'est pas à la posterle elle sera au pas de Berrieves, nous devrons renoncer... |
|
Encore un itinéraire sauvage comme je les aime, nous survolons les hauts plateaux et évoluons en apesanteur comme dans un rêve. |
Tout a une fin, nous descendons de notre petit nuage : Nous ne verrons pas Aurélie cette fois ci. La descente dans les pierriers sera particulierement difficile et le chemin du retour sera long.
Bilan : 25 kms et 1400 mètres de dénivelée cumulée. Cela fait 11 heures trente que nous avons quitté la voiture, je suis si fier de mon père qui, à 72 ans, vient d'enchaîner 10 heures de marche effective. Une bonne raclette et une bonne nuit suffiront à effacer toute sa fatigue, il se lèvera le lendemain sans courbature (Incroyable !)... Les seules douleurs seront dues aux brûlures du soleil !
|
----------------------------------------------------------------------
|